La vitamine A est une vitamine liposoluble c’est à dire que notre organisme l’absorbe en présence des graisses. L’absorption se fait au niveau de l’intestin. Dans le corps humain, la vitamine A est présente sous forme de plusieurs substances comme le rétinol, le rétinal, l’acide rétinoïque et le rétinyl phosphate.
Les aliments d’origine animale tels que la viande, les produits laitiers, les abats et en particulier le foie, contiennent du rétinol et des esters de rétinol, tandis que les produits d’origine végétale contiennent principalement des caroténoïdes, qui sont les précurseurs du rétinol. Attention, la vitamine A est sensible à la chaleur et à la lumière et s’altère surtout en contact avec l’oxygène de l’air. Les aliments doivent alors être bien conservés au frais et à l’abri de la lumière, le frigo étant pour cela l’endroit idéal.
Le rôle de la vitamine A
La vitamine A est impliquée dans le développement osseux et la synthèse des pigments oculaires. Cette vitamine est également nécessaire pour la préservation de la peau saine et la protection des muqueuses des voies digestives, respiratoires et urinaires des infections. Le rétinol est parfois utilisé pour traiter les formes sévères de l’acné.
Les besoins en vitamine A
On estime que les besoins journaliers en vitamine A chez une personne adulte se situent entre 2 500 UI et 5 000 UI. Ces besoins peuvent augmenter dans certaines circonstances. Pour les enfants de 1 à 12 ans il sont en moyenne de 2000 à 4500 UI, et dans le cas des jeunes âgés de 13 à 20 ans de 5000 à 6000 UI. Pendant la grossesse et l’allaitement, l’apport quotidien devrait se situer entre 6 000 et 8 000 UI. L’unité journalière internationale (UI) de vitamine A s’élève à 0,3 microgrammes de rétinol.
Les carences en vitamine A
La carence d’apport est le plus souvent responsable de l’hypovitaminose A, en particulier pour les bébés suivant un régime sans produits laitiers. Les adultes peuvent également souffrir d’une carence en vitamine A s’ils éliminent les produits laitiers, les œufs, les graisses et les légumes verts de leur alimentation. En plus d’une carence d’apport, les troubles du transit intestinal peuvent inhiber la conversion du bêta-carotène en vitamine A, provoquant à long terme une hypovitaminose.
Les premiers signes de carence en vitamine A sont la photophobie et la cécité crépusculaire. Elles s’accompagnent des troubles de croissance, d’une faible résistance aux infections, d’une altération du fonctionnement des glandes endocrines et des troubles métaboliques divers.
Le surdosage en vitamine A
Le surdosage en vitamine A est beaucoup plus rare que la carence et résulte principalement de l’auto-supplémentation excessive. Le symptôme principal du surdosage est l’hypertension portale.
La supplémentation en vitamine A
L’ administration de la vitamine A est indiquée non seulement en raison des symptômes de carence, mais aussi lors de certains troubles métaboliques et dans le cas d’une prédisposition aux infections. À l’exception de la période de grossesse, lorsque la vitamine A peut avoir un effet tératogène ou toxique sur l’embryon ou le fœtus, la vitamine A peut également être utile dans la prévention lors des états physiologiques particuliers, qui augmentent les besoins de cette vitamine comme l’allaitement ou le syndrome prémenstruel, mais aussi dans d’autres cas cités ci dessous :
- le retard de croissance
- la baisse de la résistance aux infections
- la photophobie
- la cécité crépusculire
- le syndrome de l’oeil sec
- la kératomalacie
- l’ichtyose
la kératose piliaire - la hyperkératose
- l’acné
- les cheveux secs, ternes et cassants.