Le zinc est un oligo-élément essentiel pour l’organisme humain. Il est impliqué dans de nombreux aspects du métabolisme cellulaire. Il favorise également la croissance et le développement normaux pendant la grossesse, l’enfance et l’adolescence et est indispensable au bon fonctionnement du goût et de l’odorat.
Le rôle du zinc dans l’organisme
Le zinc intervient dans :
- l’activité catalytique d’environ 100 enzymes,
- la fonction immunitaire,
- la synthèse des protéines,
- la cicatrisation des plaies,
- la synthèse de l’ADN,
- la division cellulaire.
Les apports en zinc journaliers recommandés
Le zinc est naturellement présent dans de nombreux aliments. Un apport quotidien en zinc de source alimentaire est nécessaire pour maintenir le bon fonctionnement de l’organisme, car nous ne disposons pas de réserves de cet oligo-élément.
L’apport journalier en cuivre recommandé est de :
- 2 mg pour les nouveaux nés et nourrissons jusqu’à 6 mois,
- 3 mg pour les nourrissons de 7 à 12 mois,
- 3 mg pour les enfants de 1 à 3 ans,
- 5 mg pour les enfants de 4 à 8 ans,
- 8 mg pour les enfants de 9 à 13 ans,
- 9-11 mg les adolescents de plus de 13 ans,
- 8-11 mg pour les adultes,
- 11-12 mg pour les femmes enceintes,
- 12-13 mg pour les femmes allaitantes.
Les carences en zinc
La carence en zinc se caractérise par :
- un retard de croissance,
- une perte d’appétit,
- une altération de la fonction immunitaire
- une chute des cheveux,
- une diarrhée,
- un retard de maturation sexuelle,
- une impuissance,
- un hypogonadisme chez les hommes
- des lésions oculaires et cutanées,
- une perte de poids,
- un retard de cicatrisation des plaies,
- des anomalies du goût
- une léthargie mentale.
Beaucoup de ces symptômes sont non spécifiques et souvent associés à d’autres problèmes de santé, par conséquent, un examen médical est nécessaire pour déterminer la présence d’une carence en zinc.
Les facteurs augmentant le risque de carence en zinc :
- l’apport calorique insuffisant,
- la grossesse,
- l’allaitement,
- le régime végétarien,
- l’alcoolisme
- la drépanocytose,
- les maladies de l’appareil digestif.
Le surdosage en zinc
La toxicité du zinc peut survenir dans les formes aiguës et chroniques.
L’empoisonnement aigu au zinc suivant l’ingestion d’une forte dose de zinc entraîne :
- les nausées,
- les vomissements,
- la perte d’appétit,
- les crampes abdominales,
- la diarrhée et les maux de tête.
L’empoisonnement chronique au zinc se manifeste par :
- un faible taux de cuivre,
- une altération de la fonction du fer,
- une baisse de défenses immunitaires,
- une baisse des taux de lipoprotéines de haute densité.
L’apport journalier maximal tolérable de zinc :
- 4 mg pour les nouveaux nés et nourrissons jusqu’à 6 mois,
- 5 mg pour les nourrissons de 7 à 12 mois,
- 7 mg pour les enfants de 1 à 3 ans,
- 12 mg pour les enfants de 4 à 8 ans,
- 23 mg pour les enfants de 9 à 13 ans,
- 34 mg les adolescents de plus de 13 ans,
- 40 mg pour les adultes.